La chirurgie esthétique du nez ou rhinoplastie

Cette intervention regroupe tout ou partie des gestes chirurgicaux qui concourent à changer l’aspect extérieur du nez, tout en respectant sa fonction de ventilation.

 Quelles sont les bonnes indications pour la rhinoplastie ?

Un nez disgracieux pour le patient, et vu tel par le chirurgien, est un nez qu’on pourra opérer pour lui rétablir une harmonie.

Les nez présentant une déformation, une bosse ou encore les nez déviés peuvent faire souffrir considérablement une personne, et la chirurgien est là pour orienter la patient dans la démarche d’une rhinoplastie. Dans certains cas, ou vous proposera une autre démarche car la rhinoplastie ne sera pas jugée comme une bonne indication à la doléance du patient ou pas adaptée au profil psychologique.

Rhinoplastie ou chirurgie etshétique du nez à Livry Gargan en Seine saint Denis 93 - Dr Wycisk

Les patients, dès l’âge de leur maturité psychologique, c’est-à-dire 16 à 18 ans selon les patients, peuvent être opérés d’une rhinoplastie.

Un nez sur lequel le projet est bien réfléchi, mûri, et validé par votre praticien sera un nez qui pourra être opéré en toute quiétude, le patient ne découvrant pas un nez auquel il ne s’attendait pas, car bien prévenu et encadré par votre chirurgien.Les attentes illusoires, comme une réduction importante de la taille, ou des projets excentriques, seront reboutés par votre chirurgien, qui pourra cependant évoquer les techniques pouvant s’en rapprocher tout en conservant les critères de réussite esthétique et en conservant la fonction ventilatoire du nez.

On évitera les patients faisant de leur nez une obsession, et on leur proposera des techniques alternatives pour pallier à leur obsession. Les petites disgraces seront réétudiées, reconfirmées à distance par le patient, et ce n’est qu’après une analyse objective qu’on pourra comprendre et confirmer la gêne que présente le patiente. C’est cela qui permettra de différencier une souffrance d’un caprice passager.

La rhinoplastie secondaire ou tertiaire :Les patients déjà opérés seront vus en présence de leur(s)  compte-rendu(s) opéraroire(s) et d’anciennes photos pré-opératoires et post-opératoires pour chaque chirurgie, et on cherchera à comprendre très précisément les doléances des patients qui souvent n’ont plus confiance envers les chirurgiens.

Comment ça marche?

La première consultation permet de faire connaissance, d’étudier la personnalité de la personne que l’on examine. Une demande de rhinoplastie sur un patient timide fera en sorte de conserver un nez assez droit , plutôt que de relever trop la pointe et raccourcir la longueur, conférant sinon un aspect primesautier inadéquat à la personnalité du patient.

Un examen du visage est réalisé, et ensuite un examen du nez et de l’intérieur du nez est réalisé.

On analyse ensemble le visage, après photographies prises lors de cet entretien, et retranscrites sur écran.

Les doléances du patient sont exprimées, et confrontées aux données que révèlent l’analyse du visage.

Ensuite, un premier projet est proposé, en adéquation avec ce qu’il est techniquement et chirurgicalement possible d’obtenir, et ce que souhaite le patient. On pourra travailler sur photographie noir et blanc, et soumettre une simulation à main levée, au crayon de papier.  Une simulation par logiciel informatique est également possible. La simulation permet au patient de se projeter, et surtout au chirurgien de savoir ce que le patient ne veut surtout pas.

Au décours, un devis écrit est remis au patient, comprenant les honoraires du chirurgien, ceux de la clinique avec le bloc opératoire, et de l’anesthésie générale.

Un délai de réflexion d’au moins 15 jours doit être respecté avant de se revoir au moins une seconde fois. Il ne faut pas hésiter à multiplier les rendez-vous pré-opératoires, de façon à éclairer l’information le plus possible sur l’intervention, et à préciser et affiner lle plus possible le projet. En effet, au décours de la première consultation, on peut soulever des points qui paraissaient  à priori sans importance pour le patient, ou que le patient n’avait pas relevé, et qu’il faudra prendre en compte (ou non, après réflexion) . D’où l’importance de mûrir les informations et le premier projet. Souvent, le premier projet est le bon, parfois on modifie le plan de traitement (finalement, on raccourcit moins le nez, mais on réalise en plus une génioplastie ; ou encore, finalement, on ne relève pas tant que cela la pointe, car la lèvre est déjà courte, etc). Les exemples sont multiples.

Déroulement

LA TECHNIQUE OPÉRATOIRE :

La rhinoplastie se fait dans la très grande majorité des cas sous anesthésie générale. Pour des gestes n’affectant que la peau, ou des petites retouches, on peut effectuer des anesthésies locales seulement.

Pour améliorer l’aspect du nez, ou corriger une déformation, discrète ou sévère, la chirurgie du nez regroupe plusieurs voies d’abord et divers procédés.

Du haut vers le bas (de la racine à la la pointe), le nez comprend plusieurs sous-unités, qui s’abordent différemment. La racine du nez et le dorsum s’aborde par voie interne pure, ou par voie externe, selon le travail à effectuer. La pointe du nez s’aborde très volontiers par voie ouverte, sauf travail minime (voie interne).

Personnellement, afin d’objectiver au mieux les lésions qui souvent sont mal estimées au travers d’une peau d’épaisseur variable, la voie externe est utilisée avec décollement plus ou moins étendu. Cela permet un bilan précis et complet. De plus, un travail d’harmonisation générale est souvent nécessaire, et pour une demande précise sur une zone donnée, on réalisera cependant divers gestes sur plusieurs sous-unités, pour garantir la ventilation et l’harmonie du nez.

Pour travailler sur le dos du nez, les ultra-sons sont utilisés et sculptent précisément le nez sans traumatisme violent. Le geste avec les ultra-sons sont doux, et progressifs, ce qui évite des suites plus lourdes. La rhinosculpture est alors possible ( impossible par voie fermée), concourant au naturel du résultat qui est toujours recherché. De plus, et c’est là l’intérêt principal, il est bien plus fiable de travailler des structures importantes du nez avec un matériel doux et efficace que représente le moteur piézo-électrique, plutôt que de raboter trop généreusement ou malencontreusement de façon irréversible des structures de soutien que sont les os propres du nez.

La voie d’abord externe permet de placer bien plus aisée et fiable des greffes, qui vont permettre de modeler à la demande le nez : actuellement, les rhinoplasties sont restructurantes, remodelantes, permettant un meilleur soutien des structures, pour un rendu visuel plus défini (les sous-unités du nez prennent mieux la lumière et sont mieux redessinées). On évite autant que faire se peut les résections trop généreuses, aboutissant à des aspects de « nez opéré ou look chirurgical», de face, ou de profil.

D’autant que les rhinoplasties déstructurantes altèrent la fonction première du nez de ventilation.

Enfin, la restructuration d’un nez par des procédés de greffes cartilagineuses permet au nez de bien vieillir, luttant contre l’affaissement post-opératoire qui pourrait alors apparaître.

Enfin, la multiplicité et la maîtrise de cette voie d’abord permet de l’utiliser de façon constante pour toutes les rhinoplasties.

Il n’y a pas une voie d’abord meilleure qu’une autre, mais il y a une voie d’abord et une technique pour laquelle on est à l’aise et qu’on utilise régulièrement, garant de sécurité pour réaliser le geste optimal.

Pour ma part, la voie d’abord externe a ma préférence, pour les raisons évoquées au préalable.

La fin de l’intervention : fermeture de la voie d’abord par du fil résorbable.

Une technique personnelle de fermeture permet de ne pas mettre de mèches à l’intérieur du nez.

Les suites post-opératoires :

L’hospitalisation est  en ambulatoire, avec une sortie à domicile le soir même.

Le moment où le patient sort, après contre-visite du chirurgien, il doit être accompagné pour le retour à domicile, et les médicaments sont débutés immédiatement (antibiotiques le soir même, antalgiques si besoin, glaçage).

Le patient revoit le chirurgien entre 5 à 12 jours après (selon les gestes ) pour ablation de l’attèle .

Il faut compter 5 jours à  deux  semaine de convalescence selon l’intervention réalisée.

L’avantage de la rhinoplastie ultra-sonique est aussi de raccourcir les suites en provoquant moins d’hématomes.

Les sports à risque de contact doivent être évités 2 à 3 mois, et les sports d’entraînement (vélo, footing, ) doivent être évités 2-3 semaines.

 Résultats

Les résultats sont visibles rapidement pour la partie haute du nez, 1 à 3 mois, et plutôt 2 à 6 mois pour la pointe , et d’autant plus à distance que la peau du nez est épaisse.

Le résultat final est jugé à 1an, voire 2 ans pour les rhinoplasties sur peaux épaisses.

Les rendez-vous de contrôle suivants sont coordonnés : à 1 mois, à 3 mois, à 6 mois, à 1an, puis 5 ans…et 10 ans , ou plus idéalement ! Car le meilleur dans le domaine de la chirurgie plastique, c’est la rencontre patient(e)-praticien et l’alchimie qui s’est opérée, et la confiance qui s’est établie.

Les risques :

-hématome : rare

-infection : surtout si corps étranger . Dans notre pratique, ce n’est jamais le cas.

-asymétrie franche post-opératoire : il faut reprendre le patient en urgence.

-imperfections à distance : irrégularités, petites asymétries, qu’on peut retoucher à 1 an post-opératoire. A prévenir par divers procédés qu’on explique en consultation.

-troubles de l’odorat

Prix de procédure

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